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Ze Ring
 Ressuscité 
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-L'histoire commence sur un écran noir, dans le silence total. Lorsqu'une image finit par apparaitre, il s'agit du visage amoché de Bonnie Waters en gros plan, une corde passée autour du cou, en train d'être "jugée". Un travelling arrière commence et s'arrête finalement pour donner un plan général ou l'on voit le saloon de Sandtrain Ridge, un arbre auquel la corde est attaché a côté duquel se trouve le saloon, Bonnie et son bourreau et bien évidemment, la foule de lyncheurs. Pendant le travelling arrière, on entend ces mots : Un des lyncheurs : Depuis des mois, la sécheresse touche notre région! Nous n'avons plus une goutte d'eau! On ne peut plus abreuver nos troupeaux ou faire pousser nos légumes! Nous avons perdu nos métiers les uns après les autres! Tout ça, à cause d'elle! Cette sale catin! Cette foutue sorcière! C'est elle qui à provoqué cette sécheresse, grâce à sa... "magie"... -Brouhaha général, des gens dans la foule s'exclament que "c'est ridicule" d'autres qu'il faut "pendre cette salope", bref c'est le bordel.- De nouveau le lyncheur : Calmez-vous! Voyez-vous, ce que je veux dire, c'est que nous n'avons pas de solution pour retrouver de l'eau... Si ça se trouve, nous n'aurons plus jamais d'eau. Ce qui est sur, c'est qu'elle en est la responsable! Et à défaut d'avoir de l'eau, on à des cordes, et elles vont nous servir aujourd'hui! -Plan sur l'Inconnu.- De nouveau le lyncheur : Des objections? -Brouhaha général. Puis, un long moment de silence.- Le retour du lyncheur : Pas d'objections. Tant mieux. -On entend la voix de l'Inconnu, sans le voir.- L'Inconnu : J'en ai une. -Plan sur l'Inconnu qui s'avance vers le lyncheur.- Le lyncheur : Tu veux jouer au héros, cowboy? -Les plans alternent à partir de ce moment sur les personnes qui parlent.- L'Inconnu : Je veux une preuve. Le lyncheur : Une preuve? L'Inconnu :[/b] Oui, une preuve. LA preuve. Je veux que tu me prouves, ici et maintenant, avec des arguments censés que cette jeune femme ici présente à fait disparaitre toute votre eau en un claquement de doigt par je ne sais quel pouvoir mystique. Le lyncheur : Qui a besoin d'une preuve? C'est elle, c'est sur! L'Inconnu : Moi, j'en ai besoin. Et vous aussi. Car sans, je ne vous laisserai pas lyncher cette femme. Le lyncheur : Quoi? L'Inconnu : Donnez-moi une preuve. Alors je vous laisserai la lyncher. Sinon, essayez de la pendre et je vous donnerai une leçon dont vous vous souviendrez. Le lyncheur : J'ai une idée, cowboy! Et si tu la lynchais toi-même? L'Inconnu : J'ai une idée, moi aussi. Et si je te tirais une balle dans la tête? Le lyncheur : C'est pour ça que t'es venu? Un duel? L'Inconnu : Si je gagne ce duel, cette femme est libre. Le lyncheur bientôt mort : J'espère que tu te sers mieux de ton six-coups que de ta langue, cowboy, sinon t'es mal barré. -Le lyncheur se fraye un chemin à travers la foule, suivi par l'Inconnu, jusqu'au milieu de l'allée constituant la ville. Ensuite, il se retourne pour voir l'Inconnu, qui cale le "côté" droit de son cache-poussière derrière son holster pour pouvoir dégainer plus vite. Les deux personnages se préparent à dégainer, lorsqu'une voix se fait entendre.- Francis Deeks : Nom de dieu, c'est quoi ce bordel? -On voit Francis Deeks, le sherif de la ville, s'avancer derrière le lyncheur, qui se retourne brusquement en entendant sa voix en dégainant son revolver et en le pointant sur lui.- Le lyncheur toujours vivant : Vous mettez pas en travers de ça, shérif! L'Inconnu : Vous êtes le shérif ici? Une bande de vauriens est sur le point de lyncher une jeune femme et vous levez pas le petit doigt! Francis Deeks : Fermez-la, vous. Forbes, vous avez perdu la raison? Le lyncheur : Fermez-la shérif! Cette femme est en train de nous tuer! Francis Deeks : T'es en train de tuer tout seul. Baisse ce putain de flingue. Le lyncheur : Laissez-nous lyncher cette chienne, shérif, vous mettez pas en travers de notre chemin et y aura pas de raison pour que je le lève à nouveau. Francis Deeks : C'est hors-de-question. Vous voulez savoir pourquoi? Le lyncheur : Pourquoi? Francis Deeks : Parce que vous êtes devenus fous. Tous autant que vous êtes. Vous aussi, étranger! -Il pointe l'Inconnu du doigt- On va lentement crever de soif et mourir un par un et vous gaspillez votre énergie en lynchant une prostituée. Vous avez du plomb dans la cervelle? L'Inconnu : Bientôt, il en aura. Le lyncheur : Elle est responsable de nos malheurs, shérif! -Aux autres lyncheurs- LYNCHEZ CETTE CHIENNE! -L'Inconnu dégaine son revolver et le pointe vers le lyncheur.- L'Inconnu : Faites ça et vous êtes mort. Le lyncheur : -il se retourne.- Mais qui vous êtes pour jouer au héros? Vous n'êtes même pas d'ici. Regardez, votre cheval est en pleine forme, vous avez une gourde pleine, des vêtements flambants neufs et vous vous permettez de venir nous juger, alors qu'on est tous en train de crever de soif! On a plus d'eau pour nos familles, pour nos bêtes! L'Inconnu : J'en ai assez de vos discours. Si vous pendez cette femme, je vous explose la tête. -Quelques secondes plus tard.-|/i] Je répète. Si vous pendez cette femme, je vous explose la tête. Le lyncheur : OK. OK. On va la laisser partir. A une condition. L'Inconnu : Dites-moi tout. Le lyncheur : Elle disparait ce soir, et elle ne revient plus jamais à Sandtrain Ridge. Sinon, la punition sera beaucoup plus dure. L'Inconnu : Ca me va. [i]-L'Inconnu range son revolver, et se dirige vers l'arbre ou Bonnie Waters allait être pendue. En se servant d'un énorme couteau, rangé d'un étui attaché à sa ceinture, il coupe la corde, suite à quoi Bonnie manque de tomber mais est rattrapée de justesse par l'Inconnu, qui la prend sur son épaule, l'emmène vers son cheval et l'installe dessus. Puis, il monte dessus et s'apprête à quitter la ville lorsque le shérif vient lui dire deux mots.- Francis Deeks : Vous avez bien agi, aujourd'hui. Comment vous vous appelez? L'Inconnu : Beaucoup de monde me pose cette question. Et je ne sais jamais quoi leur répondre. -Après ça, l'Inconnu quitte la ville à cheval.- [Ce message a été édité par son auteur pour la dernière fois le 09 novembre 2010 à 22:53] |
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Zell
 Défieur 
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 J'aime bien ce personnage.Sinon, le scénario ne m'emballe pas des masses (le synopsis je parle). Mais ça reste toujours aussi agréable à lire. "Vous avez du plomb dans la cervelle? Bientôt, il en aura." Enorme ce dialogue
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| Ze Ring
Ressuscité
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 La suite sous peu  Par contre, c'est pas dit que mes prochaines scènes soient mises en forme correctement et tout, ça me prend un temps fou à mettre des balises sur chaque post 
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| Ze Ring
Ressuscité
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-Plan sur la porte (côté intérieur) d'une petite maison délabrée. La porte s'ouvre, l'Inconnu entre dans la maison, portant Bonnie de la même façon qu'il l'a portée en quittant Sandtrain Ridge. Il passe devant la caméra, qui le suit. Il allonge Bonnie sur le lit, un des deux seuls meubles de la maison qui est plus une cabane qu'une maison d'ailleurs. Il se tient ensuite debout devant elle, qui prend une position assise.- Bonnie Waters : Qu'est-ce que vous me voulez? L'Inconnu : Je veux que vous me disiez "Merci à vous, étranger, vous êtes un brave homme et un héros comme on en fait plus de nos jours." Bonnie Waters : Vous vous foutez de moi? L'Inconnu : J'plaisante. Bonnie Waters : Vous voulez me baiser c'est ça? Tout le monde l'a déja fait. -L'Inconnu reste quelques secondes surpris.-L'Inconnu : Vous êtes quoi exactement? Une gagneuse? Bonnie Waters : C'est une façon de le dire. Les gens de Sandtrain Ridge ont d'autres façon de le dire. L'Inconnu : Je n'ai aucun interêt à les entendre et ce n'est pas pourquoi je suis la. Bonnie Waters : Pourquoi vous êtes la alors? L'Inconnu : Pour vous poser quelques questions. Bonnie Waters : Vous êtes quoi exactement? Un shérif? L'Inconnu : Pas exactement. Plutôt quelqu'un qui cherche à faire quelque chose de bien. Bonnie Waters : Ecoutez... Vous avez l'air d'un brave homme... Mais si vous me permettez pas de gagner ma vie, vous devriez partir. J'ai pas de temps à perdre. L'Inconnu : Si je n'étais pas intervenu il y a une demi-heure de cela, votre cadavre pendrait au bout d'une corde à l'heure qu'il est. Alors vous allez me faire le plaisir de répondre à mes questions avant que je ne puisse plus répondre de mes actes. Bonnie Waters : Faites vite. L'Inconnu : Qu'est-ce qu'il s'est passé ici? Bonnie Waters : Vous voulez dire que vous savez pas? On a perdu toute notre eau. L'Inconnu : J'avais cru comprendre ça, mais comment? Bonnie Waters : Seul Dieu le sait. Ca se trouve c'est peut-être même lui qui nous l'a reprise mais si vous allez à Lake Farsand, vous verrez qu'il n'y a plus rien d'autre dans ce lac que du sable... Il porte bien son nom maintenant. Si vous voulez de l'eau, maintenant, faut aller en profondeur ou quitter la région. L'Inconnu : Vous n'avez aucune idée de ce qui a bien pu faire disparaitre l'eau? Bonnie Waters : Non. Et franchement, on s'en fout. C'est pas le cas des scientifiques qu'ont pas arrêté de se pointer dans la région pour "étudier le phénomène"... On crève de soif, et ces binoclards des villes débarquent avec des gourdes de la taille d'une maison et des outils plus chers que nos foyers... Et après ils s'étonnent qu'ils se fassent piller. L'Inconnu : Il doit pourtant bien y avoir une explication à ça. Bonnie Waters : Qui en a quoi que ce soit à faire de l'explication? Vous voulez savoir ce que les gens d'ici veulent? Creuser pour trouver à boire, trouver un bouc émissaire et le pendre au soleil. L'Inconnu : J'avais cru comprendre ça aussi... Et qu'est-ce qui a poussé ces bouseux à essayer de vous lyncher? Bonnie Waters : Je suis une pute, qui tapine pas dans le bon territoire... Le type avec qui vous avez parlé, il tient un bordel à Sandtrain Ridge. Je lui ai volé quelques clients, il a pas l'air d'avoir trop apprécié. L'Inconnu : Bon dieu, y a t-il une seule personne normale ici? Bonnie Waters : Qu'est-ce que vous voulez dire? L'Inconnu : Toute la région crève de soif... Et tout ce que vous faites c'est continuer de vous enculer les uns les autres. Grandissez, bon dieu. Bonnie Waters : Si vous êtes pas content, retournez dans votre foutue ville. L'Inconnu : Qu'est-ce qui vous fait croire que je suis un citadin? Bonnie Waters : Je ne crois pas, j'affirme. L'Inconnu : Et moi je démentis. J'ai grandi dans la région. Je suis parti quand j'avais 16 ans. Bonnie Waters : Pourquoi? L'Inconnu : Je préfère ne pas en parler. J'ai une dernière question. Bonnie Waters : Quoi? L'Inconnu : Comment s'appelle le nom du type qu'a essayé de vous lyncher? Bonnie Waters : Harlan Forbes. Pourquoi? L'Inconnu : Je vais passer à Sandtrain Ridge lui donner une p'tite leçon d'humanité. Passez une bonne fin de journée, mademoiselle. Bonnie Waters : Waters. Bonnie Waters. L'Inconnu : Quoi? Bonnie Waters : C'est mon nom. L'Inconnu : Pas étonnant qu'ils aient essayé de vous pendre avec un nom pareil. Passez une bonne fin de journée, mademoiselle Waters. -L'Inconnu sort ensuite calmement de la cabane.- |
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| Ze Ring
Ressuscité
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-Ecran noir. On entend quelqu'un frapper à une porte. Une autre personne va ouvrir cette porte, l'écran noir disparait et on voit le visage de l'Inconnu en gros plan.- L'Inconnu : Je peux entrer? Harlan Forbes : Je croyais que vous deviez plus revenir par ici. L'Inconnu : Non. Quand vous avez dit ça, c'était à propos de la prostituée que vous avez essayé de pendre pour qu'elle arrête de vous arnaquer des clients. Alors, je peux entrer? Harlan Forbes : -il soupire.- Ouais. Entrez. -L'Inconnu suit Harlan jusqu'a une table au milieu du hall du bordel. Ils s'assoient les deux, l'un face à l'autre.- Harlan Forbes : Pourquoi vous êtes venus? L'Inconnu : Imaginez que je sois prêtre. Confessez-vous à moi. Harlan Forbes : C'est quoi ce délire? L'Inconnu : Confessez-vous à moi. Racontez-moi vos pechés. -Harlan Forbes reste silencieux un moment.-L'Inconnu : Vous savez, Harlan, j'ai des moyens plus violents pour vous faire causer. Harlan Forbes : Vous êtes qui pour me parler comme ça? L'Inconnu : Ca ne vous regarde pas, et la n'est pas le sujet. J'attends vos confessions, Harlan. Harlan Forbes : -Harlan s'énerve.- Cassez-vous de la! L'Inconnu : Si vous le prenez comme ça. -L'Inconnu sort un dé de sa besace et le pose sur la table. Puis il sort un revolver de son holster et le pose également sur la table.- Harlan Forbes : Qu'est-ce que vous faites? L'Inconnu : Dites-moi, Harlan... Vous aimez les jeux de hasard? Harlan Forbes : Bah... Je joue au poker assez régulièrement oui. L'Inconnu : Génial! Alors on va jouer a un jeu, vous et moi. C'est un jeu assez spécial. Je vais vous montrer. Prenez ce dé et lancez-le. -Harlan, par curiosité, prend le dé et le lance. Il fait 4. L'Inconnu prend son revolver et appuye 4 fois sur la gachette, mais aucun tir ne sort. Harlan, en même temps, sursaute, quitte la table et se met à courir à l'abri. L'Inconnu après avoir tiré 4 fois, se met à rire.- L'Inconnu : Hahahahaha... Il n'y a pas une seule balle dans ce flingue. Harlan Forbes : C'est ça votre jeu? L'Inconnu : Vous avez compris le principe? Harlan Forbes : Barrez-vous d'ici. L'Inconnu : Faisons un marché. Vous gagnez, je vous offre une gourde d'eau. Je gagne, vous me dites ce que je veux entendre. -Harlan Forbes se calme, relève sa chaise, qu'il avait fait tomber, et se rassied. L'Inconnu sort une cartouche de sa besace, la met dans une des chambres du barillet de son revolver et fait tourner celui-ci avant de le remettre brutalement en place.- Harlan Forbes : Une question... J'aurai le flingue a un moment donné? L'Inconnu : Non. Harlan Forbes : Alors comment savoir qui a perdu? L'Inconnu : Simplement. Si vous survivez aux 6 tours de jeu sans vous pisser dessus, vous avez gagné. Sinon, vous avez perdu. Une troisième solution veut que vous soyez mort. -Harlan prend le dé et le lance. 1. En conséquence, L'Inconnu presse une fois la détente. Rien.-L'Inconnu : Ca, c'est le round d'échauffement. Vous voulez continuer? Harlan Forbes : Evidemment que je veux continuer. -L'Inconnu met une autre balle dans le revolver. Harlan saisit le dé et fait 4. 4 tirs, mais rien ne se passe.- L'Inconnu : Vous êtes chanceux, Harlan. Harlan Forbes : Je suppose que c'est héréditaire. Vous savez que mon père à acquis cet endroit pendant une partie de poker? L'Inconnu : J'espère pour vous que vous aurez la même chance que votre père. -L'Inconnu met une troisième balle dans le même revolver.- L'Inconnu : Lancez ce putain de dé. -Harlan lance le dé et fait 2. L'Inconnu appuye deux fois sur la détente. Rien ne se passe.- L'Inconnu : Votre père est avec vous, à ce que je vois. -L'Inconnu place une nouvelle et quatrième balle dans le barillet. Harlan lance le dé et fait 3... Une énorme goutte de sueur lui traverse le front. L'Inconnu tire une fois. Une deuxième fois, Harlan sursaute en entendant le bruit. Une troisième et dernière fois, le tir part mais Harlan s'écarte avant que l'Inconnu ne tire et la balle est sans effet.- Harlan Forbes : Bon dieu de merde! Vous êtes fou? L'Inconnu : C'est la règle du jeu. Vous voulez continuer? Harlan Forbes : Ouais. -Harlan se réinstalle. L'Inconnu charge deux balles de plus dans le revolver, et enlève la douille de celle qu'il a tiré. Puis Harlan lance le dé. 6.- Harlan Forbes : Bordel, arrêtez-vous. J'abandonne. -L'Inconnu glousse, range son dé et son revolver et réajuste son chapeau.- L'Inconnu : Vous avez perdu. Selon le marché, vous me devez des informations. Harlan Forbes : Qu'est-ce que vous voulez savoir? L'Inconnu : Pourquoi avoir essayé de pendre Bonnie Waters? Je me doute bien que votre histoire de sorcellerie n'est qu'un prétexte. Harlan Forbes : Qu'est-ce que vous a dit cette salope? L'Inconnu : Que vous aviez essayé de la pendre car elle "travaille" sur votre territoire. Harlan Forbes : Et vous la croyez? Cette putain est une sorcière! L'Inconnu : Depêchez-vous de me dire la vérité avant qu'on reprenne le jeu l'a ou on s'est arrêté. Harlan Forbes : Vous vous mêlez d'affaires qui ne sont pas les vôtres, étranger. Je ne vois pas pourquoi je devrais vous dire quoique ce soit. L'Inconnu : Pour une raison simple. J'ai un six-coups, et vous n'avez rien. Et a cette distance, je suis un véritable chirurgien avec un six-coups. Harlan Forbes : Bon... C'est vrai. Elle vous a dit la vérité. L'Inconnu : Voila un bon début. Il parait que des scientifiques en voyage dans la région se sont fait piller. Par qui? Harlan Forbes : Si j'vous dis quoi que ce soit la-dessus, si je me fais tuer c'est comme si vous aviez tiré vous-même. L'Inconnu : Qui à fait ça, Harlan? Harlan Forbes : Le bandit le plus dangereux de la région. On raconte qu'il est venu de l'Est avec une lame plus grande qu'un homme et qu'il pourrait trancher la pierre comme du beurre... L'Inconnu : Ma patience à des limites, Harlan. J'en ai rien à foutre de vos rumeurs, basées sur des faits qui ne seront sans doute jamais prouvés. J'attends des faits. Qui a attaqué les scientifiques? Harlan Forbes : Je peux pas vous le dire. Mais j'peux vous donner le nom d'un des bandits qu'a mené l'attaque. L'Inconnu : Ca serait bien. Harlan Forbes : Pistol Smith. L'Inconnu : C'est son prénom, ça? Pistol? Harlan Forbes : Il parait. L'Inconnu : Vous allez peut-être pouvoir répondre à cette question, vous : y a t-il quelqu'un de normal ici? Harlan Forbes : Non, étranger. Je peux partir maintenant? L'Inconnu : Ouais. Barre-toi. -Harlan se lève et retourne à ses occupations. En plan-séquence, l'Inconnu sort du bordel. Il tombe sur Francis Deeks, qui l'attend derrière la porte.- Francis Deeks : Qu'est-ce que vous venez faire ici, étranger? L'Inconnu : Faire ce qui est bon pour cette région. Francis Deeks : C'est-à-dire? L'Inconnu : J'ai besoin d'informations. Et je pense que c'est exactement le genre d'informations que vous pouvez me donner, vu votre profession. Francis Deeks : A une condition : vous me dites ce que vous êtes venus faire ici. L'Inconnu : Dites-moi d'abord ce que je veux savoir et on parlera de ma part du marché. Francis Deeks : Et vous voulez savoir quoi exactement? L'Inconnu : Je cherche un bandit du nom de Pistol Smith. Vous savez ou je peux le trouver? Francis Deeks : Si vous cherchez Pistol Smith, vous êtes soit suicidaire, soit complètement fou. L'Inconnu : Ouais, il parait qu'il coupe la pierre comme du beurre. Francis Deeks : Pas lui. Pourquoi vous cherchez ce type? L'Inconnu : Je trouve ça dommage que de bons hommes de science se fassent voler et tuer alors qu'ils étaient simplement venus expliquer un phénomène... anormal. Je vais donner à ce Pistol une petite leçon, guère plus ni moins. Francis Deeks : Vous parlez d'un des lieutenants les plus influents du bandit le plus dangereux du coin, pas de ce vieux Forbes. Il va falloir un peu plus qu'une leçon pour que Pistol arrête de tuer tous ceux qui se mettent en travers de son chemin. L'Inconnu : J'aviserai. Ou il est? Francis Deeks : Si je vous donne cette information, vous allez mourir. L'Inconnu : Vous vous en foutez non? Donnez-moi l'info, et je vous livre cette enflure. Francis Deeks : Vous vous sentez de taille à relever le défi? L'Inconnu : Je me sens trop grand pour relever le défi. Francis Deeks : Plaisantin, en plus de ça... Y a un camp, à quelques bornes au Sud d'ici. Vous y trouverez Pistol Smith. Faites attention à vous gamin. L'Inconnu : Merci à vous, shérif. -Suivi du regard par Deeks, frustré de ne pas avoir de réponse, l'Inconnu remonte sur son cheval et quitte une nouvelle fois la ville.- SCENE 4 = Un autre Inconnu -Plan fixe sur Francis Deeks, assis dans son bureau, les pieds posés sur celui-ci. Il lit le journal. Quelqu'un frappe à la porte.- Francis Deeks : Entrez. -Un homme, vêtu d'un costume élégant entièrement noir et d'un chapeau de cow-boy à l'ancienne, portant un gros fusil de chasse dans son dos, entre dans le bureau de Deeks et se met en face de lui.- Francis Deeks : Qui êtes-vous? Inconnu 2 : Peu importe qui je suis. J'ai besoin d'informations. Francis Deeks : C'est à la mode ces temps-ci les pistoléros anonymes en quête d'informations? Inconnu 2 : Qu'est-ce que vous voulez dire? Francis Deeks : Un autre type comme vous est arrivé aujourd'hui. Il prétend ne pas avoir de nom et a sauvé une catin de la pendaison. Inconnu 2 : Vous savez autre chose? Francis Deeks : Si ce n'est qu'il est sans doute mort à l'heure qu'il est, non. Inconnu 2 : Que lui est-il arrivé? Francis Deeks : Des scientifiques se sont fait piller par Pistol Smith, un dangereux brigand de la région. Cet inconscient est parti à sa poursuite. Il est sans doute mort. Inconnu 2 : Si cette personne est celle que je crois, vous devriez réserver une cellule à ce Pistol Smith. Francis Deeks : Vous savez quelque chose sur lui? Inconnu 2 : Si nous parlons de la même personne, il n'a vraiment pas de nom. Francis Deeks : Un orphelin, hein? Inconnu 2 : Bingo. Ou et quand est-il parti? Francis Deeks : Au camp de Brightfalls, il y a une heure et demi. Inconnu 2 : Merci bien, shérif. Je vais partir, maintenant. -Deeks repose son journal brutalement sur la table et se lève.- Francis Deeks : J'ai moi-même quelques questions. Inconnu 2 : Alors posez-les et ne perdez pas plus de temps. Francis Deeks : Je sais que c'est une question stupide, avant même que je la pose, mais comment vous appelez-vous? Inconnu 2 : Appelez-moi Bill. Francis Deeks : Bill... Bon, au moins, avec vous, on a un début. Qu'est-ce que vous venez faire ici? Bill : J'ai quelques comptes à régler. Francis Deeks : C'est-à-dire? -Bill ne répond pas et sort du bureau de Deeks, se dirige vers son cheval, un grand étalon noir. Il monte dessus. Deeks sort de son bureau et revient lui parler.- Francis Deeks : Vous ne m'avez pas répondu. Bill : Sans doute parce que la réponse ne vous regarde pas. Francis Deeks : Au contraire. Si vous me dites ce qui est en jeu, je peux vous aider. Bill : J'en doute. Francis Deeks : Ah! Vous savez pas à qui vous avez affaire, étranger! Bill : Vous voulez vous frotter à William McKenna? -Deeks reste silencieux un moment.- Bill : Je m'en doutais. Au revoir, shérif. -Bill part au galop et quitte la ville : la caméra le suit jusqu'a ce qu'il se fonde dans l'horizon.- [Ce message a été édité par son auteur pour la dernière fois le 10 novembre 2010 à 16:23] |
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| Ze Ring
Ressuscité
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-Plan dans le dos de l'Inconnu, se tenant debout sur un rocher au-dessus du camp de Brightfalls, ou se trouvent 8 bandits. La caméra le suit, il se dirige vers son cheval, prend un objet enroulé dans une couverture attaché à l'attiral de sa monture, défait la couverture et sort un énorme fusil à bisons et une boite de munitions. Il va s'allonger sur le rocher, charge son fusil avec une balle, et ouvre en grand la boite pour pouvoir recharger plus vite. Puis il arme son fusil, se met en joue et se met à viser un des membres du gang en contrebas, tout cela sans que la caméra ne le lache une seule seconde. Ensuite, la caméra change complètement d'angle, puisque le prochain plan se passe à l'intérieur du camp : on on voit le visage d'un gangster en train de jouer au poker en gros plan. Il semble perdre, au vu de son expression. Tout à coup il se lève et se met à marcher, sans que la caméra ne change d'angle, on ne voit que sa tête. Au bout d'un moment, il affiche un sentiment de surprise, la caméra tourne autour de lui pour se retrouver derrière sa tête, qui se floute, ce qui permet de voir l'Inconnu braquer son fusil sur lui à distance et tirer, la tête du gangster explose littéralement et du sang est projeté sur la caméra.- -Plan sur deux gangsters, assis à une table.- Gangster 1 : C'était quoi ça? Gangster 2 : Sans doute un coup de feu. -Il dégaine un six-coups- Je vais voir. -Plan sur l'Inconnu, qui recharge son arme calmement, se remet en joue et se met à suivre le gangster, bien décidé à trouver d'ou venait le bruit. On voit bien le mouvement du fusil en parallèle de celui du gangster, jusqu'au moment ou il arrive au cadavre – la tête de ce dernier de son ancien camarade.- Gangster 2 : Bordel, les mecs! Pete est mort! -L'Inconnu tire une seconde après, mais Gangster 2 s'écarte à temps et n'est pas touché. La balle soulève des tonnes de poussière au niveau de l'impact. L'Inconnu recharge et tente une nouvelle fois sa chance, mais le gangster court s'abriter derrière une table. Un plan lui est accordé, ou on le voit planqué derrière une table renversée, un revolver à la main, s'adresser à ses comparses.- Gangster 2 : Y a un tireur dans la falaise, les mecs! Faites gaffe! Gangster 3 : -On ne le voit pas- Viens te planquer, t'es dans sa ligne de mire! Gangster 2 : Mon cul! Il peut pas me touch- -Il ne peut pas finir sa phrase, en effet, une balle traverse le bois de la table et vient lui éclater la tête. Son cadavre tombe juste en face de la caméra, qui se déplace vers la gauche, permettant de voir 3 autres gangsters planqués derrière un rocher, en face de la falaise. La caméra continue son mouvement jusqu'a arriver derrière les gangsters, en plein dans la ligne de mire de l'Inconnu, sans que ce dernier puisse les toucher, puisqu'ils sont cachés derrière une grosse pierre.- Gangster 3 : -Il chuchote- Barnes... Barnes! Gangster 5 : -Lui aussi- Quoi? Gangster 3 : Tu peux l'avoir d'ici? Gangster 5 : Oui, mais il me faut un tir de couverture! Gangster 4 : On s'en occupe. -Gangster 3 et 4 se lèvent et se mettent à tirer en direction de l'Inconnu. Un plan est accordé à ce dernier, ou on voit un impact tomber près de son visage. Du sable est projeté dans ses yeux, qu'il se frotte. Puis il reprend son fusil et sa boite de munition et se dirige vers un gros rocher sur lequel il se planque pour éviter d'être touché par le feu des gangsters. Lorsque le cinquième des gangsters sort de sa cachette avec un fusil de sniper pour tenter de le tuer, l'Inconnu sort lui aussi mais tire plus vite. Un plan dans le dos de Gangster 5 permet de voir une balle lui traverser le dos très furtivement, puis la caméra revient sur Gangster 3 et 4.- Gangster 3 : Merde! Ce con à eu Barnes! Gangster 4 : Ou sont les autres? Gangster 3 : Sans doute dans la cabane! Gangster 4 : Va les chercher, je te couvre! Gangster 3 : OK! -Le gangster 3 se met à courir. On revient à l'Inconnu, qui le suit de son fusil, toujours à l'abri derrière son rocher. Lorsqu'il va tirer, Gangster 4 se met à lui tirer dessus, lui faisant rater son tir : il touche le sol près des jambes de Gangster 3, qui sursaute et s'arrête de courir une seconde, puis reprend sa course. L'Inconnu se met à l'abri derrière son rocher, et s'apprête à recharger, lorsqu'il se rend compte qu'il n'y a plus de balles dans la boite. Il regarde près de son ancienne cachette et voit qu'il a laissé tomber une dizaine de cartouches près du rocher (un plan leur est accordé). Un plan est ensuite accordé au Gangster 4, qui continue à tirer et à recharger à découvert, pensant que l'Inconnu est à court de munitions.- Gangster 4 : Hey les mecs, il a plus de balles ce con! Hahaha! -On revient sur l'Inconnu, qui dégaine son revolver et tue le Gangster 4 de trois balles, qui tombe ensuite de haut. L'Inconnu se fait ensuite arroser depuis la cabane du camp, que l'on voit au détour d'un plan, ou trois gangsters lourdement armés font feu. L'Inconnu se met à courir vers les munitions et plonge pour éviter un tir. Il parvient à les récupérer, reprend son ancienne position de tir et charge une nouvelle balle dans son fusil. Il se remet en joue et tire au niveau de la cabane. Ce tir la ne faisant aucun effet, aucun plan ne lui est accordé. Il recharge son arme, et tire une nouvelle fois. Ce tir est plus fructueux puisqu'il parvient à arracher le bras droit de Gangster 3, qui lache son arme en même temps que sa main  --Il recharge une nouvelle fois son arme, et tue un gangster de plus en lui tirant une balle dans la gorge. Il recharge une fois de plus, et s'apprête à tirer sur le dernier gangster lorsque celui-ci lui vide le chargeur de son fusil sur sa couverture. L'Inconnu se met à l'abri le temps que le dernier gangster vide son fusil, puis sort de son abri et tire, cependant son arme s'enraye. La jetant par terre dans un accès de colère, il dégaine son revolver et sort de sa planque pour vider son revolver sur le dernier bandit lorsqu'il se rend compte que celui-ci sort de la cabane, sans arme, les mains en l'air. Un long échange de regard à lieu.- L'Inconnu : T'as plus de balles? Le survivant : Non. L'Inconnu : Ou est Pistol Smith? Le survivant : Pas ici. L'Inconnu : J'avais cru le remarquer. Ou il est? Le survivant : Il est dans la tente la-bas. Je vais le chercher. L'Inconnu : Pas si vite! -Le survivant se précipite dans la tente, en ressort avec un revolver mais est tué par l'Inconnu de deux tirs bien placés.- L'Inconnu : -en aparté- Merde! -L'Inconnu recharge son revolver puis descend de sa position de tir pour s'aventurer dans le camp, la caméra dans son dos. Il se dirige vers la cabane, ou il entend un gémissement. Il entre dans la cabane, ou il voit Gangster 3, le gangster manchot, en train d'essayer de récupérer sa main, qui est par terre. Plan sur cette dernière : on voit le gangster manchot mettre sa seule main sur sa main coupée et l'Inconnu mettre son pied par dessus. Plan depuis le gangster manchot : on voit l'Inconnu avec son revolver en main et un sourire narquois.- L'Inconnu : Répond à ma question et je te laisserai récupérer ce qui t'appartient. Ou est Pistol Smith? Le gangster manchot : J'en sais rien. -L'Inconnu appuie plus fort avec son pied pour blesser un peu plus la main du gangster, qui hurle.-L'Inconnu : Y a toujours rien que t'as envie de me dire? Le gangster manchot : Non! J'te jure j'en sais rien! Il nous a laissés en plan ici sans rien nous dire! Il nous a simplement demandé de rester ici et de tuer le temps! L'Inconnu : Tu sais vraiment rien hein? Le gangster manchot : Non! L'Inconnu : D'accord. -L'Inconnu enlève son pied de la main du gangster, récupère celle qu'il lui a coupée, prend le revolver du gangster qui s'y trouve toujours et le range dans sa besace, puis lui tend sa main. Le gangster la récupère, et l'Inconnu sort de la cabane en fermant la porte, mettant fin à la scène.- [Ce message a été édité par son auteur pour la dernière fois le 10 novembre 2010 à 16:12] |
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