Les mages noirs qui savent penser se questionnent toujours sur la mort que ça soit auprès de leurs comparses déchus ou pour eux-même. C'est la même pour les génomes il me semble notamment Kuja qui est sensible à ce sujet vers la fin du jeu. Je pense qu'ils ont choisi ces deux "races" créées par l'homme pour sensibiliser l'universalité de la mort auprès de ceux qui possèdent la conscience.
D'ailleurs, l'innocence de Bibi apporte quelque chose dans l'approche de cette thématique vu qu'il ne comprend pas ses choses là (la mort de la Reine Branet, sa future mort etc). C'était un excellent choix de porter cette vision d'enfant ( notamment via son vocabulaire ou son constat des faits avec des termes comme "s'éteindre") en temps que narrateur principal.

Pour Darkness, ce n'est même plus une théorie.
Je te récapitule les faits. Kuja sent sa mort et devient égoïste en espérant emporter l'équipe avec lui dans la mort.
Et là, on croise Darkness, boss sorti de nul part qui nous fait un petit discours. Là, l'équipe lui met une raclée car ils ne valent pas mourir, pas après tout ce qu'ils ont fait et ont vécu. Finalement, il part en disant qu'il reviendra inéluctablement tant que la vie existera. Peu après, retour à la normale avec l'équipe en pleine forme.
En fait, le jeu ne parle pas seulement de la mort en elle-même mais surtout de ce qu'elle engendre telles que les craintes, conséquences et ça influe bien évidemment sur la volonté de vivre (cf le combat contre Darkness) et le plaisir de profiter de la vie justemment. Je manque juste d'exemple pour illustrer.

Je me souviens pas si à un certain moment, certains personnages voir un peuple espèrent une sorte de rédemption (via une communauté religieuse) mais ça serait dans le ton.

Et pour aller plus loin, à Euyevair, on constate la fusion de deux planètes qui se déroule mal, et Garland ne cessera d'insister sur ce destin.
La notion de finalité est pas mal insistée, un peu comme si le Météore de FF7 rodait durant tout le jeu sauf que ça concerne à la fin tout le monde et chacun individuellement.
Et le jeu se conclue de manière heureuse, et c'est en partie logique étant donné que les héros ont vaincu leur crainte de la mort matérialisée par Darkness. Puis, on voit les deux planètes qui fusionnent et même si le jeu n'indique rien sur le pourquoi du comment, cette scène se passe d'explication.
C'est pour ça qu'il est difficile de conclure qu'il s'agit juste d'une happy end d'un certain point de vue.

Mais c'est paradoxal d'avoir opter pour une patte "mignonne" du côté du design étant donné la maturité du sujet.